Pour mesurer le climat interne d’une entreprise, le baromètre social représente aujourd’hui l’outil idéal. Entre baisse de productivité, pic d’absentéisme, burn out ou turnover, autant de maux qui traduisent le déséquilibre d’une entreprise. Le baromètre social permet alors de cibler la problématique et d’engager les axes d’amélioration adéquats afin de remettre la sérénité au cœur des conditions de travail. Mais en quoi consiste-t-il vraiment et comment le mettre en œuvre ? Pour favoriser la qualité de vie au travail et mieux comprendre les attentes de vos collaborateurs, Inkidata décrypte pour vous le fonctionnement du baromètre social ainsi que sa mise en place.
Les caractéristiques du baromètre social
S’assurer que les équipes exercent dans de bonnes conditions de travail n’est pas seulement conseillé, mais c’est une nécessité pour la pérennité de l’entreprise. Les salariés peuvent être sondés sous la forme d’un questionnaire anonyme. Ils peuvent aussi être consultés sur un aspect bien précis relatif aux conditions de travail ou bien sur une thématique plus générale : la mesure du climat social. Le baromètre social est donc un outil très efficace pour établir un constat des problèmes relationnels, sociaux et managériaux. Il permet de déterminer les axes d’amélioration à travailler afin de favoriser le bien-être ainsi que la productivité des employés. C’est aussi l’occasion de mesurer ce qui fonctionne.
Le baromètre social, efficace pour évaluer la qualité de vie au travail (QVT) des collaborateurs
Les baromètres sociaux permettent donc d’appréhender l’état d’esprit actuel du personnel d’entreprise et par conséquent de mesurer sa performance. Cet outil apporte des réponses ciblées pour :
- prévenir les risques psychosociaux en entreprise (stress, harcèlement, violence) ;
- permettre aux DRH de mieux cerner les besoins de ses collaborateurs ;
- anticiper une dégradation du climat social ;
- initier un dialogue social et renforcer la communication interne.
À la fois indicateur des défaillances et source de nouvelles initiatives, le baromètre social vise avant tout l’amélioration de la QVT de ses salariés et l’épanouissement des collaborateurs.
Les différents indicateurs mesurés dans un baromètre social
Le questionnaire permet alors de suivre la satisfaction ainsi que les aspirations des salariés sur des thématiques précises comme :
- la satisfaction de leur poste actuel ;
- leur degré de bien-être au travail ;
- la confiance et l’entente avec les supérieurs ;
- la présence ou non de stress au travail ;
- les politiques de formation, etc.
Des actions concrètes mises en place après la mesure des indicateurs
Les actions qui peuvent découler de l’interprétation des résultats sont variées en fonction des thématiques abordées. Du côté employeur, l’ensemble de ces données permettra d’analyser et identifier différentes actions telles que :
- supprimer les blocages internes qui empêchent le changement ;
- agir contre l’absentéisme et le turn over ;
- analyser les performances des collaborateurs et l’impact de l’entreprise sur leur vie quotidienne ;
- travailler sur l’amélioration des conditions de travail en entreprise
Mettre en place un baromètre social
Si la plupart des entreprises mettent en place des baromètres sociaux une à deux fois par an, d’autres effectuent une étude mensuelle. Il n’existe donc pas d’uniformité en la matière, mais dans la pratique la mise en œuvre du baromètre social exige différentes étapes :
- initier la démarche : mise en place du questionnaire et lancement du projet ;
- administrer le questionnaire : transmission du questionnaire aux employés dans l’anonymat ;
- analyser les résultats obtenus et tendances émergentes ;
- établir une synthèse des données obtenues ;
- proposer un plan d’action contenant des axes d’améliorations pour favoriser la QVT ;
- entreprendre un plan d’action.
Ce questionnaire pourra porter sur différentes interrogations auxquelles l’employé répondra en tout anonymat même si certaines informations comme son service pourront apparaître afin de poser un bon diagnostic. Pour obtenir un résultat fiable et concret, il faudra préalablement avoir étudié le questionnaire. En plus du principe d’anonymat, la clarté des interrogations, et l’absence d’une superposition importante de questions permettront au salarié de rester sur le questionnaire sans décrocher. De même, favoriser les questions ouvertes et laisser libre cours aux commentaires des collaborateurs est également un moyen de mieux comprendre le climat social de l’entreprise. Le baromètre social est donc constitué de différentes questions avec des thèmes qui sont régulièrement abordés tels que :
- des questions sur le management général de l’entreprise (autonomie, écoute, etc.) ;
- l’ambiance ressentie par le salarié sur son environnement de travail ;
- la satisfaction de l’employé sur sa rémunération, ses horaires de travail et autres avantages sociaux ;
- l’organisation au travail ;
- la politique des ressources humaines ;
- la qualité de la communication de l’entreprise ;
- la propension du collaborateur à recommander son entreprise autour de lui, etc. ;
Le baromètre social peut également prendre la forme d’une échelle de Likert : la personne interrogée exprime alors son accord ou son désaccord sur une échelle de 1 à 5.
Communiquer sur les indicateurs pour asseoir son savoir-faire
Pour une enquête efficace dotée d’une bonne exploitation des données, différents points sont à respecter. Les organisations publiques peuvent notamment être accompagnées par un institut de sondage professionnel afin d’identifier préalablement les questions pertinentes en rapport avec la problématique rencontrée. De même, un plan de communication est établi avant même l’élaboration du questionnaire afin de générer engouement et mobilisation de la démarche auprès du personnel. Enfin, communiquer ces indicateurs en interne comme en externe démontreront également les compétences clés et le savoir-faire de l’entreprise. Cette transparence des données permet ainsi de développer la marque employeur.
Il n’y a pas que le baromètre social pour l’évaluation de la qualité de vie au travail
Il est possible de réaliser cette évaluation sous différentes formes :
- l’entretien annuel : contrôle des objectifs chiffrés sur l’année écoulée ;
- des ateliers collaboratifs pour réfléchir à cette question ;
- une enquête de satisfaction ponctuelle ;
- un mixte de méthodes (enquêtes, entretiens, ateliers, etc.).
- les metrics telles que le nombre de jours d’absence, le nombre de jours d’arrêt maladie, le nombre d’accidents du travail.
A chaque entreprise de déterminer ce qui conviendra le mieux à son mode d’organisation et à ses équipes. Pour aller plus loin, découvrez comment mener une enquête de climat social en entreprise. Vous êtes à la recherche de renseignements pour un nouveau projet ? Contactez-nous. Inkidata institut de sondage vous accompagnera en mettant en place des enquêtes et études socio-économiques adaptées à vos besoins.