L’opendata désigne les données libres, accessibles et réutilisables par tous. Mais qu’en est-il de la démocratisation de ces données en France ?

 

La France, pionnière de l’Opendata

 

L’ouverture des données en France s’est faite relativement tôt, aux alentours de 2011 comme aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, avec la mission interministérielle Etalab. Cependant, la première incursion française dans l’opendata n’est pas le fait du gouvernement.  C’est à Rennes que l’on trouve trace du premier portail opendata, qui regroupe les données de la ville et de la métropole rennaise. Paris suivra quelques mois plus tard avec opendata.paris.fr lancé en janvier 2011.

Revenons à Etalab, la mission aboutie fin 2011 sur la création du portail data.gouv.fr. Le portail se divise en sous-catégories correspondant aux différents ministères, les données sont mises à jour régulièrement. Ces données peuvent se révéler d’une grande utilité pour les entreprises. Inkidata par exemple, s’appuie régulièrement sur le portail data.gouv pour ses études de marchés. La mission Etalab continue son travail depuis et est notamment à l’origine du projet Opendata Locale.

 

La loi pour une République Numérique comme nouvelle impulsion

 

En 2016 le projet de loi instaure notamment un droit à l’opendata. Au moment de son débat à l’assemblée, la France était Présidente du Partenariat pour le Gouvernement Ouvert. Une reconnaissance de l’avancée française dans ce domaine, une de plus, la France ayant été précédemment classée au 3è rang mondial de l’Opendata Index. C’est aussi cette loi qui permet le lancement du projet Opendata Locale dont nous avons déjà parlé.

L’opendata a de beaux jours devant elle, avec la volonté populaire de plus grande transparence, cette tendance ne devrait que se renforcer. Dans un domaine proche, l’obligation de dématérialisation des plateformes d’achats pour les collectivités dès le 1er octobre 2018 montre la volonté d’une ouverture des données à tout le monde.

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